À partir du 1er janvier 2019, les bureaux de tabac seront en mesure de proposer la vente de cryptomonnaies à leurs clients. Ce dispositif est le fruit d’un accord entre Bimedia, un fournisseur de solutions de paiement réservées aux buralistes et KeplerK, une plateforme d’achat de cryptomonnaies. Concrètement, l’usager achètera des bitcoins comme il achète une recharge dématérialisée pour son téléphone mobile.
En échange de 50, 100 ou 250 euros (les trois montants disponibles chez Kepler), il obtiendra un ticket sur lequel sera inscrit un code alphanumérique et un QR code. Il devra ensuite créer son compte en ligne sur KeplerK pour que les cryptomonnaies soient créditées sur un portefeuille électronique […]. Il faudra pour cela fournir quelques renseignements personnels en communiquant sa carte d’identité, un justificatif de domicile et un selfie. Le client aura 30 jours pour charger son compte au cours du Bitcoin fixé au moment de l’achat chez le buraliste. Il faut préciser que l’ensemble des bureaux de tabac ne pourront pas bénéficier de la solution immédiatement. Seuls “3.000 à 4.000 établissements” (sur 24.500 en France) sont équipés des machines capables de gérer ce nouveau dispositif.
Évidemment la valeur du coupon évoluera avec le temps et la monnaie. Les médias s’emballent et il est de bon ton de discuter des fluctuations du cours du bitcoin sur le net ou dans la vie réelle. Le bitcoin, la fameuse monnaie virtuelle décentralisée, a le vent en poupe. Feu de paille ou réelle révolution, l’avenir nous le dira. Ce qui est certain, c’est que le bitcoin n’a de la valeur que pour autant qu’on puisse le convertir en monnaie sonnante et trébuchante. Si le cours du bitcoin a culminé à près de 16 000 € de dans le courant du mois de janvier, il tourne aujourd’hui autour des 3 000 €. Il convient dès lors de s’intéresser à la manière dont le cours de change de cette monnaie innovante est déterminé.
Article écrit par Rayan, de la promotion Game of Codes de Belfort.